À la sortie d’une École de commerce, Jean-Pierre GUGLIERMOTTE était programmé pour une carrière dans le marketing. Après un passage chez Royal Canin, il entre dans le Groupe Gérard BOURGOIN agro-alimentaire) comme Chef de produit. Mais le président du groupe va très vite le diriger en parallèle vers l’événementiel et le sponsoring, avec notamment L’AJ Auxerre (l’équipe de foot en ligue 1), le Paris-Dakar avec l’équipe Duc-Z et l’Alpiniste Catherine DESTIVEL. Il intègre en 1993 le groupe Midi Libre pour redynamiser le Grand Prix Cycliste MIDI LIBRE dont il prendra la direction avant de revendre la course à ASO en 2002. Il pilotera dans le groupe de presse les métiers de la communication, de la promotion et le marketing, et créera le pôle événementiel Midi Events. Après 25 ans dans le groupe Midi Libre, avec notamment la satisfaction d’organiser les Toqués d’Oc aux côtés du Club Chef d’Oc, Jean-Pierre rejoint en 2018 le Groupe Nicollin pour prendre la direction du nouveau pôle N’Events ; agence événementielle associant les savoir-faire des Hôtesses “N’hospitalité”, du traiteur “Monsieur LOUIS” et des lieux de prestige Mas Saint-Gabriel (34), Mas d’Anglas (30) et le Centre d’entraînement du MHSC (34). Un nouveau challenge exaltant dans lequel la gastronomie et le plaisir de partager sont souvent au cœur des projets !
CHEFS D’OC : Quel est votre plat préféré ou celui avec lequel vous avez un affect particulier ?
Jean-Pierre GUGLIERMOTTE : Les gnocchis de ma grand-mère italienne, je n’ai jamais retrouvé les mêmes saveurs (certainement la nostalgie mon enfance), et le tajine de mon épouse. Plats traditionnels ou nouvelle cuisine ?
Plats traditionnels sans hésitation. N’oublions pas que les repas gastronomiques français sont au Patrimoine Mondial de l’UNESCO !
Y a-t-il un restaurant que vous rêvez de découvrir quelque part dans le monde ?
Honnêtement je n’ai pas une préférence particulière, j’aime tout simplement découvrir. L’ambiance d’un repas et les convives qui m’accompagnent sont aussi essentiels.
Si l’on ouvre votre frigo, qu’y trouvera-t-on ?
Tout pour faire des desserts que je prépare moi-même. C’est mon péché mignon et je ne me soigne pas… Néanmoins
la pâtisserie rend très humble car le résultat est souvent loin de mes espérances ! Je reste émerveillé par la présentation dans l’assiette d’un dessert réalisé par nos chefs qui s’apparente pour moi à de l’Art.
Si vous deviez inviter au restaurant une personne qui vous est chère, où iriez-vous ?
Au Mazerand, nous y fêtons en famille tous les moments importants, c’est devenu notre mascotte familiale.
On vous propose de manger au fast-food. acceptez-Vous ?
Oui de façon exceptionnelle (rapide, horaires…), il semble que ces chaînes intègrent de plus en plus les circuits courts de producteurs locaux.
Un pique-nique à la rivière, qu’emportez-vous ?
De la charcuterie de l’Aveyron, une tielle sétoise de chez Cianni, du fromage de chèvre du berger de mon village de Saint-Jean-de-Cornies, du bon pain, une fougasse sucrée d’Aigues-Mortes… et bien sûr un bon vin de nos terroirs.
Si vous avez beaucoup voyagé, diriez-vous que la France est encore le pays de la gastronomie ?
Oui sans hésitation ! Il faut y associer les producteurs locaux, l’art de la table, le savoir-vivre et l’élégance à la française qui, à mon sens, restent uniques dans le monde. C’est notre patrimoine.
Quel est votre meilleur souvenir en relation avec les restaurants ? Une rencontre ? Un lieu ? Un moment ? Un décor ?
Deux souvenirs ! Mon premier Chez Bras lors d’un “contre la Montre” Laguiole-Laguiole du Grand Prix Cycliste Midi Libre avec Bernard THEVENET en 2000, et mon second en Bretagne dans un restaurant éphémère dans la cuisine d’une villageoise pour déguster une crêpe bretonne. Très différents, mais mémorables tous les deux !
PHOTOS ©GUILHEM CANAL