Abdel AMEUR

0
1257

Gérant de AJL Immobilier, une agence immobilière, président du COBATY Montpellier Méditerranée, Abdel AMEUR encourage une consommation locale et française. C’est à la table de son ami et chef Frédéric Husser qu’il nous a confié ses goûts en matière de gastronomie.


Chefs d’Oc : On dit de vous que vous êtes un épicurien, confirmez-vous ?
Abdel AMEUR : Oui je le confirme ! La France est un pays d’épicuriens, non ?

Quel serait votre meilleur souvenir de gastronomie ?
Il y en a plusieurs ! Mais je me souviens particulièrement d’une omelette réalisée par Frédéric Husser après une journée de ski ! Il était tard et nous étions fatigués ! Avec quelques ingrédients et en une fraction de seconde, il nous a fait une omelette goûteuse et moelleuse, c’était un grand moment de bonheur !

Abdel Ameur

Êtes-vous plutôt cuisine moderne ou traditionnelle ?
Je dirais traditionnelle, sans hésiter.

Face à une carte, prenez-vous des risques ?
Je vais jouer la sécurité ! J’avoue préférer les plats dont j’ai un peu connaissance, sauf quand je suis entouré de spécialistes ! Là je me laisse guider. Cela dépend aussi des tables, dans un étoilé on se laisse peut-être plus facilement conseiller, c’est aussi cela le but de la gastronomie.

Aimez-vous savoir qui se cache derrière l’assiette ?
Je suis assez curieux de savoir qui est la personne qui se cache derrière un nom et son assiette.

Cuisinez-vous ?
Non, je n’ai pas ce talent 

Si l’on ouvre votre frigo, qu’y trouvera-t-on ?
Du poulet, j’adore cela et j’en mange à toutes les sauces. Quand je suis à l’étranger par exemple, je cherche toujours un restaurant qui en propose

Un bon repas s’accompagne-t-il d’une bonne bouteille ? 
Je dirais que c’est presque indispensable, voire indissociable.

Abdel Ameur et Frédéric Husser

Qu’appréciez-vous plus particulièrement ?
J’adore les vins de notre région, je trouve que les vignerons ont fait beaucoup de progrès sur les dernières années ! J’apprécie le Peyre Rose, la Grange des Pères, n’en parlons pas ! Et j’avoue avoir un petit penchant pour le Châteauneuf-du-Pape et plus précisément pour le Château de Beaucastel, que ce soit en blanc ou en rouge.

Une madeleine de Proust ?
Je dirais que j’en ai plusieurs, mais je vous répondrais le couscous de ma mère, que je trouve exceptionnel.

Si vous deviez offrir une spécialité d’ici, de quoi s’agirait-il ?
On n’a pas vraiment de spécialité dans la région, mais je pense bien évidemment à la tielle de Sète, ou à la fougasse d’Aigues-Mortes. Et pourquoi pas l’omelette de mon ami Fred Husser. (Rires)

Circuit court, bio, agriculture raisonnée, traçabilité, qualité et goût des produits… on n’a jamais autant évoqué ces thématiques qu’au cours de ces derniers mois. Vous, qu’en pensez-vous / quel est votre point de vue ?
Je pense qu’il est nécessaire de se diriger vers des pratiques plus vertueuses pour le bien-être de la terre et la santé des consommateurs. On doit s’éloigner des insecticides, des pesticides pour retrouver une qualité de produit.

Vous-même faites-vous attention à cela ?
Absolument, aujourd’hui je suis cette tendance. Je sélectionne des produits bio et français. Il est important de faire travailler les locaux et la France de manière générale, qui fait face à des règles plus strictes en comparaison de celles d’autres pays.


Texte Marie Gineste / Photos ©Guilhem Canal